Le secondaire se réinvente grâce au flexible
La rentrée 2020 s’inscrit sous le signe des précautions sanitaires. Tout comme pour le primaire, nous vous partageons des idées pour mettre le flexible au service de votre pédagogie. Démonstration, en 3D !
Pourquoi le flexible est-il utile au secondaire ? De nombreuses études montrent aujourd’hui que les « soft skills » comme l’écoute, l’empathie, le partage ou la prise d’initiative sont essentielles pour l’entreprise de demain. C’est aussi notre conviction.
Nous avons donc imaginé une classe où l’apprentissage serait associé à une attitude plus proactive des élèves dès le collège grâce à l’aménagement.
Vous vous en doutez, grâce au flexible.
Comme pour le primaire, nous vous proposons aujourd’hui nos idées pour envisager les changements possibles en cette période particulière de crise sanitaire.
Pour notre classe de secondaire, nous sommes partis sur l’idée d’une pièce de 80 m2 destinée à 35 élèves. Comme pour nos conseils appliqués au primaire, nos représentations 3D sont pensées afin de vous aider à visualiser le résultat final. Bien sûr, chaque classe possède ses propres spécificités ! Et surtout, l’aménagement de votre classe doit s’adapter à votre pédagogie.
Vue d’ensemble
Approche en "autobus"
Approche en "atelier"
Pour prendre de la hauteur, notre vue d’ensemble vous propose deux dispositions à savoir : une approche en « autobus » ainsi qu’une approche en atelier. Sachez que même dans le cadre d’une classe dite « autobus », vous pouvez envisager quelques changements qui feront la différence comme le rappelle Bertrand Chavanel, notre responsable éducation et numérique : « Beaucoup d’enseignants font encore le choix d’une disposition en autobus. Cela correspond à des tables et des chaises d’élèves en ligne, tournés vers le tableau de l’enseignant. Cette approche permet notamment de transmettre des notions à un grand nombre d’élèves. Dans notre représentation de la classe autobus, nous proposons quelques changements. Par exemple, le bureau de l’enseignant a été supprimé pour favoriser sa mobilité. Il dispose cependant d’un espace de rangement personnel. Un vidéoprojecteur est mis à disposition pour faire du numérique un outil au service de sa pédagogie. Le tableau est à largeur du mur ce qui favorise l’expression, notamment celle des élèves qui passent au tableau. » Une seconde représentation de la classe par zones est également proposée au travers de trois espaces de travail distincts. « Pour l’approche atelier, nous avons multiplié les surfaces d’écriture au sein de trois zones de travail afin d’encourager la prise de parole et l’autonomie des élèves. », souligne Bertrand Chavanel.
Voici pourquoi ces trois zones prennent tout leur sens dans une classe secondaire…
Un espace pour « Présenter »
Donner la parole. C’est le premier enjeu de la classe. L’enseignant transmet un savoir au tableau et laisse les élèves restituer leurs connaissances et leur compréhension du sujet. Pour le premier espace, l’objectif est de donner les outils nécessaires à cette présentation. Un petit groupe d’élèves est assis sur des chaises mobiles et ergonomiques à roulettes. Un élève présente un exposé sur un tableau triptyque adapté au vidéoprojecteur pour garder une taille d’image maximale. Des haut-parleurs viennent compléter le dispositif. Enfin un espace de rangement incurvé à mi-hauteur permet de délimiter un espace supplémentaire pour l’enseignant.
Un espace pour « Echanger »
Si disposer d’un ordinateur devient une habitude pour les élèves du secondaire, il n’est cependant qu’un support parmi tant d’autres. Nous vous recommandons particulièrement celui du tipi mobile. Dans la zone pour échanger, il offre la possibilité aux élèves de s’exprimer en limitant la pression ressentie lors du passage au tableau devant l’ensemble de la classe. Pourtant il remplit la même fonction : favoriser l’expression ! Dans cette zone, on retrouve une disposition en petit groupe et en cercle afin d’engager un travail collaboratif.
Un espace pour « Construire »
Cette zone est faite pour offrir différents supports d’expression. En position debout autour de l’îlot Wallis, les élèves peuvent écrire sur la surface effaçable de la table. Attention, ils n’écriront pas tous dans le même sens ! L’idée est d’engager le mouvement dans un travail collaboratif. Projeter leurs idées sur une surface commune à plat plutôt qu’à l’horizon améliore la concentration. Cette option vient compléter l’accès au mur d’écriture de la classe. La posture debout a cependant ses limites : au bout d’une heure, vos élèves risquent d’être fatigués. La classe flexible permet de changer de zones au cours de la journée.
Dans le cadre des précautions sanitaires, nous avons également indiqué des flèches pour l’aération de la classe et la présence de bornes de gel hydroalcoolique à disposition des élèves. Si vous faites le choix du flexible pour la rentrée, n’hésitez pas à nous partager vos photos et astuces !
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