Top Pinterest : 5 façons de favoriser l’activité physique quotidienne à l’école

"Après une première année d’expérimentation auprès d’écoles volontaires, la mesure « 30’ APQ » se généralise pour la rentrée 2022. Ce dispositif visant à instaurer (au moins) 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école primaire en complément de l’EPS, est porté par l’éducation nationale et le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, en collaboration avec Paris 2024 et le mouvement sportif. Loin de se voir imposer un modèle type, chaque école doit pouvoir introduire ces activités physiques aisément, en s’appuyant sur l’environnement existant, les nombreuses ressources mises à disposition et les partenaires locaux. On vous partage quelques bonnes pratiques pour intégrer cette initiative dans le quotidien de votre classe."

1/ Ajuster tous les curseurs

Il est primordial de choisir les activités adaptées aux moyens disponibles, à l’âge des élèves et aux dynamiques de classe. En effet, toutes les écoles n’ont pas les mêmes infrastructures, équipements et priorités. Si l’on a une grande salle disponible en maternelle, on peut mettre en place des parcours de motricité. Pour les établissements élémentaires manquant d’espace, on peut miser sur des activités qui sont plutôt statiques, ne nécessitant aucun matériel, ou encore utiliser les abords de l’école. Le cadre est souple, il faut le voir comme un avantage !

2/ Bouger tout en apprenant

De plus en plus d’enseignants introduisent également l’activité physique dans les apprentissages fondamentaux. Qu’il s’agisse de grammaire, d’orthographe, de mathématiques… Toutes les matières peuvent se prêter au jeu ! On peut par exemple organiser des courses aux chiffres, des relais de calculs mentaux ou de mots invariables, des QCM acrobatiques, des chorégraphies pour apprendre l’anglais… D’ailleurs, plusieurs études rappellent qu’une activité physique modérée pendant l’apprentissage favorise la mémorisation et le traitement des informations.

3/ Introduire la pause active

La pause active consiste à prendre un temps de pause durant les heures de classe pour faire une courte activité physique, entre 5 et 15 minutes, avec des exercices simples. Ces sessions peuvent être intégrées dans un planning hebdomadaire ou mises en place de façon spontanée, à la demande du professeur ou des élèves. L’avantage, c’est que tout le monde peut rester en classe : les élèves n’ont qu’à se tenir à côté de leurs bureaux, quitte à pousser un peu le mobilier s’il est modulable. Concrètement, il faut imaginer une série d’exercices répartis en quatre grandes phases : l’échauffement, l’aérobie, l’habileté motrice et la relaxation.

4/ Plonger dans un univers

Au-delà de la pause active, on peut aussi mettre en place une activité physique initiatique, autour d’une histoire, pour que ce soit d’autant plus ludique et porteur de sens pour les élèves. Avec un peu de storytelling, les enfants n’en seront que plus séduits et enthousiastes. Il existe de multiples jeux à l’allure de contes : la rivière aux crocodiles, la chasse aux trésors, les poules, les renards et les vipères, etc.

5/ Offrir de l’autonomie aux élèves

Une fois que ces activités physiques sont entrées dans le quotidien de la classe, pourquoi ne pas laisser un peu d’autonomie aux plus grands quant à leur mise en place ? Collez les fiches de chaque exercice sur les murs et mettez à leur disposition les accessoires indispensables pour qu’ils puissent se les approprier et reproduire les activités pendant la récréation. C’est en leur donnant les clés pour entrer en activité d’eux-mêmes qu’ils pourront ainsi développer le goût de la pratique sportive.

Vous l’avez compris, il existe de multiples façons de mettre en mouvement notre jeunesse. En plus de promouvoir la santé et les bienfaits du sport, appliquer ce dispositif va contribuer à améliorer le bien-être et les capacités cognitives de chacun pour contribuer à sa réussite !